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Lyon – Turin : Paris et Rome s’accordent pour financer?le tunnel

Mis à jour le 23 mai 2017

Il y avait urgence à s’entendre : le calendrier du projet de ligne nouvelle Lyon – Turin était devenu tellement obsolète que Bruxelles a haussé le ton il y a quelques mois. class= »rtejustify »>
Il y avait urgence à s’entendre : le calendrier du projet de ligne nouvelle Lyon – Turin était devenu tellement obsolète que Bruxelles a haussé le ton il y a quelques mois. Si la France et l’Italie ne s’entendaient pas sur le financement, si un avant-projet n’était pas mis au point et si les travaux préparatoires côté italien n’étaient pas lancés avant la fin du premier semestre 2011, la contribution européenne serait purement et simplement supprimée, avait prévenu la Commission.
Message reçu. Le 27 septembre, la France et l’Italie ont trouvé un accord sur le financement du tunnel ferroviaire de base entre Saint-Jean-de-Maurienne et la vallée de la Suse dans le Piémont. Cet accord prévoit désormais un financement de la section internationale supporté à un peu moins de 30 % par l’Europe (inchangé), tandis que les Italiens et les Français se répartiront le reste : 57,9 % pour les premiers et 42,1 % pour les seconds (alors que la répartition initiale prévoyait un partage 63 %-37 %). Les Italiens ont également obtenu un phasage des travaux, car ils souhaitent reporter à plus tard le percement du tunnel de l’Orsiera, théâtre d’une violente contestation du projet.
Dans un premier temps, le projet consisterait donc à réaliser le tunnel de base de 57 km et deux gares internationales pour un montant de 8,5 milliards d’euros. Plus tard, ce serait au tour des tunnels de Belledonne, puis du Glandon (2,8 milliards d’euros pour les deux ouvrages), ainsi que des aménagements de voies côté français. Puis une troisième phase prévoit la construction du tunnel de l’Orsiera pour 1,8 milliard d’euros. Prochaine étape importante : la signature de l’avenant au traité de Turin de 2001, qui doit notamment mettre en place le futur promoteur public binational de la liaison. Même si ce document pourrait être signé avant la fin de l’année, il ne met pas fin pour autant aux incertitudes qui pèsent toujours sur ce projet. Surtout côté italien. « Quand les travaux du tunnel de reconnaissance de Maddalena commenceront, on y verra plus clair », assure un bon connaisseur du dossier. Il estime que ces travaux pourraient être lancés en novembre car le chantier a été « sécurisé » fin juin, sous haute protection policière. Côté français, un débat public sur les accès au tunnel pourrait aussi être mené avant la fin de l’année. Mais personne ne se risquerait sur un calendrier ultérieur. La décision de passer des travaux préparatoires au lancement du projet lui-même sera une décision hautement politique… et, cela va sans dire, financière.
    

Marie-Hélène Poingt

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