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Écotaxe : six sociétés habilitées pour le télépéage

Mis à jour le 23 mai 2017

L’écotaxe va être payée à compter du 1er octobre par les poids lourds qui circuleront sur les routes gratuites de France. Elle sera collectée par six sociétés qui chacune ont mis au point leur propre badge et système d’abonnement. Plusieurs fois repoussée, l’écotaxe entame sa dernière ligne droite. Cette taxe, qui sera versée par les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur les routes nationales gratuites (10 000 km) et les routes locales contournant les itinéraires payants (5 000 km), a été adoptée le 16 avril par l’Assemblée nationale.
En attendant son application en octobre, les sociétés chargées de sa mise en œuvre travaillent d’arrache-pied pour tenir le calendrier. En tête de ligne, Écomouv’, le consortium (comprenant autour d’Autostrade, SFR, Thales, Steria et la SNCF) chargé pour le compte de l’État de coordonner l’ensemble du dispositif, proposera deux possibilités aux transporteurs routiers. Soit un système basé sur le prépaiement pour les non-abonnés. Dans ce cas, Écomouv’ leur fournira un boîtier pour lequel ils devront verser un dépôt de garantie et payer un acompte sur lequel l’écotaxe poids lourds sera imputée. Soit un système postpaiement pour les abonnés, permettant de bénéficier d’une réduction de 10 % de la taxe.
La taxe sera en moyenne d’une douzaine de centimes d’euro le kilomètre, variant en fonction du réseau emprunté, du nombre d’essieux du véhicule et de son niveau de pollution. Le gouvernement espère 1,2 milliard d’euros annuels, dont l’essentiel servira à financer les infrastructures de transport.
Quelque 800 000 boîtiers devraient être distribués aux abonnés de l’écotaxe en France. Pour gérer les abonnés, Écomouv’ a retenu six sociétés « habilitées télépéages » (SHT) qui seront chargées de collecter la taxe : Axxès, Eurotoll, Telepass, Total, Ressa et DKV. Chacune a développé un badge avec des caractéristiques propres, en cours d’homologation auprès d’Écomouv’.
Parmi eux, Telepass a retenu un badge Magnetti Marelli qui ne sera pas vendu mais remis gratuitement via plus de 140 points de distribution. Comme pour les autres SHT, c’est l’abonnement au service qui sera facturé. « Notre objectif est de proposer la solution la plus intégrée possible. C’est pourquoi nous avons retenu la même technologie qu’Écomouv’ », explique Régis Cottereau, le directeur commercial de Telepass. Le badge contient un GPS intégré permettant de connaître la position du véhicule et de transmettre des données. La technologie DSRC (ondes courtes) permet aussi de lire et échanger des données avec les antennes disposées sur les portiques. Telepass y a enfin intégré la technologie TIS-PL autorisant le paiement du péage sans s’arrêter.
De son côté, Axxès a retenu un équipement embarqué, nommé Viaxxès SAT, « qui permettra demain de s’acquitter des péages européens et de la taxe poids lourd en France », explique la société. Il conjugue deux technologies cumulant plusieurs fonctionnalités : « la technologie micro-ondes DSRC permet de lever les barrières de péage sur les autoroutes françaises, espagnoles et belges. Et la nouvelle technologie satellitaire qui offre toujours plus d’interopérabilité technique, notamment dans les pays Européens tels que l’Allemagne », précise Axxès. « Le badge Viaxxès SAT enregistre automatiquement des éléments nécessaires à la détermination de l’assiette de l’écotaxe, en positionnant le véhicule en temps réel et en déterminant si le véhicule a franchi l’un des 4 066 points de taxation prévus sur le réseau écotaxe ».
Reste encore à lever plusieurs obstacles techniques avant d’obtenir les différentes homologations. En particulier, il est nécessaire de faire « coexister les technologies GPRS, GSM et GPS pour l’acquittement d’une taxe et du péage, ce qui constitue une première mondiale », selon Axxès. Par ailleurs, « l’absence de directives définitives de la part de l’État notamment sur les pièces nécessaires à l’enregistrement des redevables constitue un frein notoire au déploiement de l’écotaxe », ajoute la société française.
    

Marie-Hélène Poingt

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