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En 2011, Grenoble enjambe l?Isère

Mis à jour le 23 mai 2017

Le projet aérien, qui traverserait l?Isère sur 700 m, permettrait de tester la pertinence technique du câble, mais aussi son intérêt en termes d?exploitation et d?intégration dans un réseau de transport urbain Grenoble se prépare à lancer la première ligne de tramway aérien de France. C’est en tous les cas le souhait de Marc Baïetto, le tout nouveau président de la communauté d’agglomération, la Métro. Située au pied des stations de ski et dotée d’une topographie escarpée, Grenoble a le CV idéal pour devenir la ville du renouveau du téléphérique urbain.
Dans les années 1970, un ambitieux programme de déploiement du transport par câble avait été écarté au profit du tramway. Le câble redevient d’actualité dans la capitale des Alpes, non pas pour équiper des axes structurants, mais dans une perspective de rabattement sur le réseau classique et de franchissement d’obstacles naturels. Un projet de téléphérique entre le parc relais Carronnerie à La Tronche et l’arrêt de tramway Gabriel-Fauré sur le campus universitaire de Grenoble est en passe de devenir une réalité.
Ce projet dont les études ont été lancées il y a un an prévoit un appel d’offres avant l’été 2010 et une mise en service en 2011. L’idée serait de mettre en place une liaison d’une longueur de 700 m environ qui survolerait l’Isère et coûterait 7 millions d’euros. Les télécabines transporteraient de 6 à 8 personnes pour favoriser la régularité du débit. Dans un secteur de la ville dépourvu de pont, cette liaison permettrait de tester la pertinence technique de la solution câble, mais aussi sa pertinence en termes d’exploitation et d’intégration dans le réseau, ainsi que son acceptation par les voyageurs. « C’est un démonstrateur, on n’a pas d’exemple en France de transport par câble horizontal. On a l’habitude de prendre les téléphériques dans les montagnes autour de Grenoble, mais en site urbain, on connaît moins », souligne-t-on dans les services de la Métro. Le tracé ayant pour avantage de ne pas comporter de survol d’habitations, on ne risquera a priori pas la fronde des riverains qui avait conduit Issy-les-Moulineaux à enterrer son projet. Il reste néanmoins beaucoup de questions sans réponses : quelles sont les implications juridiques du survol de l’Isère ? Comment le câble peut-il s’intégrer dans un réseau lourd ? L’exploitation doit-t-elle être confiée à la Semitag ou à un autre prestataire plus spécialisé ? Faut-il organiser un marché public complémentaire au réseau, ou mettre en place un PPP ? Comment gérer le contrôle et le vandalisme ? « Toutes ces questions se posent et on va essayer d’y répondre très vite », explique-t-on dans les services de la Métro. A la demande du président du SMTC, il est prévu que tous les équipements puissent être démontés et déplacés à l’issue de cette expérimentation. « Si l’on se rend compte qu’en matière de fréquentation, par exemple, ce n’est pas une réussite, on peut peut-être le réinstaller sur un autre axe », explique-t-on à la Métro. Du point de vue d’experts du secteur, cette potentielle migration est très difficilement réalisable, tant un système de téléphérique est dimensionné par les obstacles qu’il a à franchir. Grenoble devra voir juste du premier coup.
 

Guillaume LEBORGNE

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