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Grand Paris : Jean-Vincent Placé joue les trouble-fête

Mis à jour le 23 mai 2017

On s’acheminait vers un accord entre l’Etat et la région. Mais Europe Ecologie Les Verts s’en prend au projet d’entente qui semblait faire l’unanimité. On a parlé de synthèse ou de convergence. Maurice Leroy parle de « vision partagée ».  Quoi qu’il en soit, tout était ficelé. Le ministre de la Ville et le président du conseil régional étaient, assure un proche du dossier, prêts à signer… Mais si Jean-Paul Huchon et Maurice Leroy sont prêts à partager une même vision du Grand Paris, Jean-Paul Huchon a du mal à faire partager ses vues à toute une partie de sa majorité. Jean-Vincent Placé, vice-président (Europe Ecologie Les Verts) du conseil régional d’Ile-de-France, a accusé le vendredi 14 janvier Jean-Paul Huchon de « capituler » devant l’Etat.

Le tempo de la négociation fait problème. Le ministre et le président souhaitent un accord avant le 31 janvier, pour donner une digne conclusion aux deux débats publics (Arc Express, métro du Grand Paris) et tenter d’en éviter un troisième. Mais, dit Jean-Vincent Placé, « je souhaite qu’on continue la négociation, qu’elle ne se fasse pas dans un petit club du mercredi avec dix types, et que Jean-Paul Huchon ait le souci de respecter sa majorité ». Il souhaite parvenir à un accord « avant l’été et après les bilans », fin mars, de la Commission nationale du débat public. Le président du groupe Front de gauche, Gabriel Massou, juge lui aussi que le protocole « n’a pas été largement débattu ».

Il n’y a pas que la méthode qui soit en cause. Les compromis aussi. Notamment la desserte de Saclay. Cécile Duflot, présidente du groupe Europe Ecologie Les Verts, évoque, dans un communiqué, un « passage en force inacceptable concernant le plateau de Saclay ». La mention d’un « métro automatique léger puis à grande capacité », lui paraît être la voie vers un métro souterrain comme l’avait voulu Christian Blanc. De fait, le conseil régional soutenait au départ un BHNS, dont l’infrastructure se prêterait un jour à la mise en place d’un tram-train. Autre changement : alors que Jean-Paul Huchon souhaitait que soit examinée une desserte d’Orly par la ligne 7, c’est le prolongement de la 14 qui devrait desservir l’aéroport, conformément au projet de Christian Blanc.

Le blocage de dernière minute ne devrait pas faire le bonheur de Claude Bartolone, président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis qui avait vu le ministre appuyer le 5 janvier le passage d’Arc Express dans le département. La Seine-Saint-Denis bénéficierait à la fois d’Arc Express et, plus au large, du métro du Grand Paris. Dans le Val-de-Marne, Christian Favier, président (PCF) du conseil général, a volé au secours du projet d’accord et s’est déclaré « pour la vision partagée de l’Etat et de la région », qui prévoit au total 34,6 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2025, dont 22,7 milliards pour les projets de métro automatique. Le fait « que les responsables d’Europe Ecologie les Verts empêchent d’aboutir à ce progrès relève d’un caractère politicien que je ne peux accepter », déplore Christian Favier dans un communiqué. L’UMP, elle aussi, accuse EELV de faire capoter un « accord historique pour les transports franciliens ». Vision partagée par le PC et l’UMP, c’est assez rare pour être souligné.

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