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Le Val de l’Aisne croit au transport à la demande

14 Déc 2012

Collectivité locale

Mis à jour le 23 mai 2017

La communauté de communes du Val de l’Aisne, qui n’a pas la compétence transport, veut créer son propre réseau. Un service de TAD est déjà en expérimentation. La communauté de communes du Val de l’Aisne, à l’est de Soissons, tente de développer les transports en commun. En juillet, le contrat du groupement de commandes a été renouvelé pour deux années encore, toujours sous la forme d’une expérimentation. « Nous sommes contraints de fonctionner comme cela, puisque nous n’avons pas la compétence transport. » Celle-ci reste dans les mains du département. Cette expérimentation pourrait prendre fin avec la création d’un syndicat mixte des transports à l’échelle départementale, qui pourrait par exemple ressembler à ce qu’a mis en place le département de l’Oise. Une telle structure pourrait voir le jour en 2013 et 2014. « L’étude est en cours », lâche, laconique, Philippe Pierret. Quelle que soit la date, elle s’accompagnerait de la création d’un versement transport additionnel pour financer le service.
« Ce n’est pas facile d’installer un transport à la demande en milieu rural », explique Philippe Pierret, chargé de mission habitat, urbanisme et transport à la communauté de communes du Val de l’Aisne. « Nous sommes 63 communes dans la communauté pour environ 20 000 habitants, ce qui veut dire que nous avons beaucoup de communes de moins de 100 habitants. » Malgré tout, Philippe Pierret est plutôt satisfait du résultat. « Nous étions dix communes il y a trois ans dans le groupement de commandes, nous sommes aujourd’hui 27. C’est déjà une belle progression. » Mais il y a encore une marge de manœuvre. « Lorsqu’on crée des transports sur un territoire, on a toujours l’ambition de le développer », insiste Philippe Pierret. « Nous n’avons pas seulement la clientèle des personnes âgées qui ont une voiture mais ne veulent plus conduire, celles qui n’ont plus de véhicule ou des jeunes enfants. Le bus transporte aussi des adultes qui font le choix de laisser leur deuxième voiture au garage parce que c’est plus cher que le bus. C’est à cause du prix du carburant. » Aujourd’hui, le réseau de TAD dénombre « 200 à 250 transports par mois ». Et un total cumulé de 6 500 depuis la création en 2009.
Le groupement de commandes a fait appel à un transporteur picard, Auréole Transport, mais dont le véhicule est parqué sur le territoire de la communauté de communes. Le conducteur habite aussi le territoire et le connaît donc très bien, ce qui facilite les courses. Car le TAD Obus est un système zonal qui permet donc à chaque voyageur de se déplacer dans sa commune ou de se rendre dans celle de son choix, pourvu qu’elle se situe à l’intérieur du territoire du groupement de commandes et qu’il ait réservé la veille. Pour l’instant, le service fonctionne avec un seul bus de 9 places. « On arrive à une charnière : c’est un peu juste avec un seul bus, mais deux seraient de trop pour l’instant. » Le transporteur pourrait faire l’acquisition d’un neuf-places pour compléter, mais cela entraînerait des frais supplémentaires, notamment un conducteur, même à temps partiel.
    

Yann GOUBIN

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