Quand le standard allemand s’exporte
03 Avr 2020
autobus , bornes de recharge , bus , Bus électrique
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Article présent dans le dossier : Bus de demain. L’impossible défi de la standardisation
Sommaire
- Bus de demain. L’impossible défi de la standardisation
- Après les trains, l’interopérabilité des bus
- Un budget de 23 millions d’euros
- Des essais européens de compatibilité
- Standardiser les interfaces de charge
- Une expérience réussie mais sans lendemain
- Les opérateurs allemands tirent leur épingle du jeu
- Quand le standard allemand s’exporte
- Outre-Rhin, on persévère
- Le design ne fait pas la qualité de l’offre
Contrairement à l’autobus Standard français, dont l’essor demeurera quasiment cantonné à l’Hexagone, le SL1 s’exportera, non seulement dans les autres pays germaniques (avec une production sous licence – essentiellement des modèles MAN – par Gräf & Stift et Steyr), mais aussi en Espagne (avec Pegaso), en France, et jusqu’en Australie. C’est ainsi que le constructeur des Deux-Sèvres, Heuliez, aujourd’hui dans le groupe Iveco, carrossera, dans son usine de Rorthais, de très nombreux châssis Mercedes O 305 pour le marché français, jusqu’à ce qu’il soit invité à plutôt préférer les soubassements produits par Renault-Irisbus à Annonay. Après la réussite en demi-teinte de son autobus Standard, le constructeur Berliet tournera radicalement le dos aux préceptes du cahier des charges RATP-UTPUR pour, tout au contraire, s’inspirer très étroitement des dispositions constructives du SL1, en lançant son révolutionnaire PR 100. Le véhicule, à moteur arrière, connaîtra un vrai succès. Même la RATP commandera ses premières unités dès le début des années 70, avant de devenir, quelques années plus tard, un client fidèle de la version « articulé pousseur » PR 180, au moment où la Régie décida de s’équiper aussi de véhicules de 18 m. C’est au demeurant Mercedes, avec son O 305G, qui fut le premier à développer, au standard SL1, un articulé pousseur (moteur à l’arrière de la seconde demi-voiture et troisième essieu moteur en monte jumelée), MAN étant initialement resté sur l’architecture, alors classique, de l’articulé tracteur (moteur sous plancher, entre les essieux de la première demi-voiture, et troisième essieu porteur en monte simple). A l’instar du O 305 allemand, le succès ...
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Retrouvez le dossier Bus de demain. L’impossible défi de la standardisation dans le magazine VR&T n°634