Une expérience réussie mais sans lendemain
03 Avr 2020
autobus , bornes de recharge , bus , Bus électrique
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Article présent dans le dossier : Bus de demain. L’impossible défi de la standardisation
Sommaire
- Bus de demain. L’impossible défi de la standardisation
- Après les trains, l’interopérabilité des bus
- Un budget de 23 millions d’euros
- Des essais européens de compatibilité
- Standardiser les interfaces de charge
- Une expérience réussie mais sans lendemain
- Les opérateurs allemands tirent leur épingle du jeu
- Quand le standard allemand s’exporte
- Outre-Rhin, on persévère
- Le design ne fait pas la qualité de l’offre
Chez nous, on utilise communément aujourd’hui le terme de « standard » pour un autobus de 12 m, afin de le différencier d’un véhicule rigide de 15 m ou d’un articulé de 18 m. Cet autobus n’a pourtant de « standard » que le nom. Alors que les terminologies techniques font généralement appel aux mêmes images d’une langue à l’autre, curieusement on ne retrouve rien de semblable, ni en anglais, ni en allemand. En vérité, ce nom a été dévoyé du fameux « autobus Standard » (avec une majuscule), qui ne mesurait au demeurant que 11 m (la précédente longueur maximale autorisée) et non 12 ! Le Standard fut le premier -et le seul- projet de standardisation des autobus urbains à l’échelle de la France entière. Son cahier des charges avait été rédigé conjointement par la RATP et l’UTPUR (Union des Transports Publics Urbains et Régionaux), ancêtre de l’actuelle UTP (Union des Transports Publics et ferroviaires). Trois constructeurs français répondront alors, en réalisant chacun un prototype : Berliet, Saviem et Verney. Seuls les deux premiers prototypes – le PCM de Berliet et le SC 10 de Saviem – connaîtront une descendance. Le groupe Verney jettera l’éponge, faute d’une capacité industrielle suffisante pour pouvoir honorer, dans les délais impartis, de très fortes commandes. Apparus en 1965, et très similaires dans leur apparence, les PCM et les SC 10 recouraient pourtant à des types de structure différents : châssis et caisse séparés pour les premiers ; caisse-poutre autoportante pour les seconds. La première solution, plus onéreuse, présentait l’avantage de la robustesse, et elle facilitait beaucoup les opérations de levage. Sauf que…les grandes révisions, très vite, ne seront ...
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Retrouvez le dossier Bus de demain. L’impossible défi de la standardisation dans le magazine VR&T n°634