Ile-de-France. Stéphane Beaudet à la tête du plus grand réseau de France
17 Sep 2021
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Sommaire
- Politique des Transports. Des exécutifs régionaux dans la continuité
- Auvergne-Rhône-Alpes. Frédéric Aguilera, de la mairie de Vichy à la Région
- Bourgogne-Franche-Comté. Michel Neugnot garde le cap
- Bretagne. Michaël Quernez sera chargé du climat et des mobilités
- Centre-Val de Loire. Philippe Fournié reste aux commandes
- Corse. Flora Mattei, une ingénieure à la tête de l’Office des Transports
- Grand Est. David Valence, un pilier aux Transports
- Hauts-de-France. Franck Dhersin sur la même ligne
- Ile-de-France. Stéphane Beaudet à la tête du plus grand réseau de France
- Normandie. Jean-Baptiste Gastinne poursuit le programme de modernisation
- Nouvelle-Aquitaine. Renaud Lagrave repart pour six ans
- Occitanie. Jean-Luc Gibelin reprend du service (public)
- Pays de la Loire. Roch Brancour veut accélérer sur le ferroviaire
- Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur. Jean-Pierre Serrus succède à Philippe Tabarot
Réélue avec 45,9 % des voix, Valérie Pécresse a entamé son deuxième mandat de présidente de l’Ile-de-France. Parmi les dossiers majeurs de Stéphane Beaudet, qui reste aux Transports, l’ouverture à la concurrence des bus et des trains.
Agée de 54 ans, et fondatrice du mouvement Libres ! Valérie Pécresse a indiqué, lors de son discours d’investiture le 2 juillet, vouloir appliquer « le principe tout à 20 minutes » et rappeler son objectif de « doubler l’offre de transport public » et de faire de l’Ile-de-France « la première région du vélo ».
Toujours aux commandes, Stéphane Beaudet reste vice-président chargé des Transports. Egalement maire de Courcouronnes depuis 2001 et président de l’AMIF (Association des Maires d’Ile-de-France) depuis 2014, il devrait participer aux négociations avec l’Etat pour obtenir une nouvelle aide financière permettant d’absorber les pertes encore subies en 2021 du fait de la crise sanitaire. Des pertes estimées à 1,3 milliard d’euros, a calculé Valérie Pécresse.
L’un des thèmes majeurs de cette nouvelle mandature concernera l’ouverture à la concurrence tous azimuts : les bus Optile, puis une première vague de trains en banlieue (les trams-trains T4, T11 et la branche Esbly – Crécy, avec lancement de l’appel d’offres vers la mi-2021), dont le gagnant sera désigné l’année prochaine. Puis au fil du temps, s’ouvriront progressivement à la concurrence les T12 et T13 actuellement en construction et les différentes lignes de Transilien et les RER.
M.-H. P.
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