Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
05 Avr 2016
bus , Exploitation , Intercité , TET
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Article présent dans le dossier : Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
Sommaire
- Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
- La Normandie veut prendre la main
- En Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, « il nous manque des éléments financiers et de fréquentation »
- Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
- Des interrogations en Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes
- La Bretagne prête à fournir du matériel TER
- Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
- Nord-Pas-de-Calais–Picardie pose ses conditions
- Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon dit déjà non aux restrictions des dessertes
- La prudence est de mise en Pays de la Loire
- Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
- Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
- Autocars Macron : une demande (forte) concentrée sur quelques lignes
- La principale compétition se joue entre car et covoiturage
- Les chiffres clés
- « En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
Au moins cinq lignes de jour et deux de nuit sont sur le billot, et Patrick Mignola, vice-président Transports de la région Auvergne–Rhône-Alpes (Aura), est catégorique : « La région ne se substituera pas à l’Etat sans compensation financière, on paie déjà les TER [Plus de 800 millions d’euros dans le CPER pour les infrastructures et la convention SNCF, NDLR] au tarif fort, pas les TET. » C’est ce qu’il a dit en substance le 15 mars au préfet Philizot, qu’il devrait revoir en avril.
Parmi les lignes à maintenir en priorité selon l’élu figure Montluçon – Paris direct dont la suppression « nécessitant un changement à Vierzon n’est pas acceptable ». En outre, avec un taux de couverture des charges de 60 %, la ligne ne lui paraît pas si mauvaise que ça mais il n’est pas question pour la région de rajouter une douzaine de millions d’euros.
De même, l’élu n’imagine pas un seul instant la suppression du Lyon – Bordeaux via Clermont-Ferrand. « C’est un non-sujet, l’autorité de l’Etat doit imposer une liaison quotidienne entre deux des plus grandes villes de France. » En revanche, le train Clermont – Nîmes (Cévenol) pourrait faire l’objet d’une convention interrégionale avec Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon : Aura « est prête à payer (5 millions d’euros environ ?) en complément d’une participation financière de l’Etat ».
Seul point positif, la ligne Clermont-Ferrand – Paris est renforcée (plus de fréquences et nouveau matériel) mais, selon Patrick Mignola, « ...
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Retrouvez le dossier Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat dans le magazine VR&T n°586