Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
05 Avr 2016
bus , Exploitation , Intercité , TET
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Article présent dans le dossier : Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
Sommaire
- Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
- La Normandie veut prendre la main
- En Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, « il nous manque des éléments financiers et de fréquentation »
- Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
- Des interrogations en Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes
- La Bretagne prête à fournir du matériel TER
- Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
- Nord-Pas-de-Calais–Picardie pose ses conditions
- Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon dit déjà non aux restrictions des dessertes
- La prudence est de mise en Pays de la Loire
- Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
- Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
- Autocars Macron : une demande (forte) concentrée sur quelques lignes
- La principale compétition se joue entre car et covoiturage
- Les chiffres clés
- « En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
La position de principe de la Bourgogne–Franche-Comté est simple, selon Michel Neugnot, son vice-président chargé des Transports : « Nous ne nous interdisons rien. A partir du moment où il y a complémentarité entre réseau TER et Intercités, la question de l’harmonisation des réseaux mérite d’être posée. En revanche, sur les longues distances, comme c’est le cas entre Paris et Clermont-Ferrand, il appartient à l’Etat de maintenir les lignes, c’est son rôle. »
Selon Michel Neugnot, qui est aussi le président de la commission Transports de l’Association des régions de France (ARF), lorsque François Philizot aura complètement achevé son tour de France des régions et aura remis son rapport au gouvernement, l’Etat et la SNCF pourront avancer des propositions plus précises sur l’avenir du réseau. « Il sera alors possible de parler des conditions du transfert, poursuit Michel Neugnot. Il n’est évidemment pas question que l’Etat n’organise pas de transfert financier aux régions. » Ces moyens financiers devront porter tant sur le matériel que sur le fonctionnement, précise encore l’élu qui conclut : « Pour la SNCF, ce ne doit pas être un solde de tout compte. »
M.-H. P.
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Retrouvez le dossier Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat dans le magazine VR&T n°586