Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
05 Avr 2016
bus , Exploitation , Intercité , TET
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Article présent dans le dossier : Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
Sommaire
- Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
- La Normandie veut prendre la main
- En Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, « il nous manque des éléments financiers et de fréquentation »
- Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
- Des interrogations en Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes
- La Bretagne prête à fournir du matériel TER
- Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
- Nord-Pas-de-Calais–Picardie pose ses conditions
- Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon dit déjà non aux restrictions des dessertes
- La prudence est de mise en Pays de la Loire
- Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
- Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
- Autocars Macron : une demande (forte) concentrée sur quelques lignes
- La principale compétition se joue entre car et covoiturage
- Les chiffres clés
- « En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
« Si on caricature, l’Etat propose à la région de reprendre les liaisons les plus déficitaires. Et pour les lignes moins déficitaires, il y aura un resserrement du service », résume Philippe Fournié, le vice-président chargé des Transports en Centre-Val de Loire. « Ainsi, sur les sept lignes TET qui traversent la région, si la ligne Polt est maintenue puisque considérée comme une ligne structurante, l’Etat y envisage un service resserré avec la suppression de plusieurs arrêts. » Le même scénario est évoqué pour Paris – Orléans – Tours où ne serait maintenue sous le statut TET que la partie Paris – Bourges, mais pas Bourges – Montluçon qui serait desservi en direct en TER. « Mais nous n’avons pas d’intérêt à avoir une liaison directe. De plus, le coût d’exploitation du TER serait particulièrement plus élevé puisque le TET actuel disparaîtrait », indique l’élu.
Selon lui, « ces propositions ne sont pas acceptables. Les échanges ont été tendus ». La ligne est claire : « Nous sommes contre la reprise par la région. Nous estimons que certaines lignes doivent être maintenues en tant que lignes structurantes. Plusieurs exemples sont symboliques. La liaison Paris – Nevers par exemple est une ligne importante pour les villes de Montargis, Gien… Elle dessert un bassin de vie qui est en train de se développer non loin de Paris. Aujourd’hui, on nous propose que cette ligne soit desservie par un TER mixte avec Transilien et des cars. Pour nous, cela n’est pas possible », explique-t-il. « Sur la liaison Tours – Le Mans – Caen, poursuit-il, on nous propose des cars Macron. ...
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Retrouvez le dossier Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat dans le magazine VR&T n°586