Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
05 Avr 2016
bus , Exploitation , Intercité , TET
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Article présent dans le dossier : Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
Sommaire
- Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
- La Normandie veut prendre la main
- En Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, « il nous manque des éléments financiers et de fréquentation »
- Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
- Des interrogations en Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes
- La Bretagne prête à fournir du matériel TER
- Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
- Nord-Pas-de-Calais–Picardie pose ses conditions
- Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon dit déjà non aux restrictions des dessertes
- La prudence est de mise en Pays de la Loire
- Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
- Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
- Autocars Macron : une demande (forte) concentrée sur quelques lignes
- La principale compétition se joue entre car et covoiturage
- Les chiffres clés
- « En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
Le gouvernement a décidé de lancer des appels d’offres pour trois des quatre lignes structurantes TET, et a indiqué pour la quatrième, une autre possibilité, celle du recours au contrat-cadre passé avec Bombardier pour des trains à deux niveaux. Selon des premières estimations, c’est environ une soixantaine de trains qui pourraient être commandés pour les trois lignes structurantes. Or, se demande un proche des industriels, quel constructeur va répondre à un appel d’offres pour la conception de seulement 60 nouveaux trains ?
Pas Alstom ou Bombardier, dont les modèles de production supposent des séries assez grandes. D’autres constructeurs, comme CAF, estiment que l’on peut produire différemment. Et Stadler s’impose dans des pays voisins avec des commandes quasiment sur mesure. Mais la SNCF, souvent accusée de « surspécifier », risque par ses exigences de rendre très coûteux des trains qui ne devraient pas l’être. Et qui devront l’être de moins en moins. Car on estime (voir le débat du Club VR&T avec Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom) que le coût du kilomètre-voyageurs en train (TGV, TET, TER) est en moyenne le double de celui des services routiers (cars Macron ou BlaBlaCar). Estimation « à la louche », mais qui sonne comme une injonction. Car, que la concurrence nouvelle des services routiers soit massive ou pas (ce que l’avenir dira), elle va déstabiliser l’économie des TET qui n’en a nullement besoin.
C’est vrai, certains coûts imposés au ferroviaire l’...
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Retrouvez le dossier Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat dans le magazine VR&T n°586