La principale compétition se joue entre car et covoiturage
05 Avr 2016
bus , Exploitation , Intercité , TET
Dossiers > Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat > La principale compétition se joue entre car et covoiturage
Article présent dans le dossier : Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
Sommaire
- Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
- La Normandie veut prendre la main
- En Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, « il nous manque des éléments financiers et de fréquentation »
- Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
- Des interrogations en Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes
- La Bretagne prête à fournir du matériel TER
- Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
- Nord-Pas-de-Calais–Picardie pose ses conditions
- Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon dit déjà non aux restrictions des dessertes
- La prudence est de mise en Pays de la Loire
- Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
- Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
- Autocars Macron : une demande (forte) concentrée sur quelques lignes
- La principale compétition se joue entre car et covoiturage
- Les chiffres clés
- « En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
Sur la base des données fournies par les compagnies d’autocars, France Stratégie a également publié en février une étude d’analyse du secteur mais qui porte sur une période un peu plus longue que celle retenue par l’Arafer. D’où des différences de chiffres.
Selon l’institution rattachée à Matignon, environ 1,5 million de passagers auraient été transportés par autocar, « soit l’équivalent de 1,9 % du nombre de passagers des grandes lignes de la SNCF ».
« Alors qu’on pensait que les cars concurrenceraient surtout les trains, on constate qu’ils concurrencent surtout le covoiturage et la voiture individuelle. La principale compétition se joue entre covoiturage et car : le prix moyen au kilomètre d’un trajet en bus (4,5 centimes par km) est presque toujours inférieur à celui du covoiturage (de l’ordre de 6 centimes/km) et toujours bien inférieur au prix minimal d’un trajet similaire en train (10 centimes par km pour les billets les moins chers accessibles à tous). Le train, qui va plus vite et est plus cher, ne vise pas les mêmes catégories voyageurs », commente Anne Epaulard, qui a participé à cette étude.
Anne Epaulard s’est également intéressée à la façon dont les compagnies de bus se sont organisées : « Certaines compagnies ont développé une stratégie consistant avant tout à dessiner des lignes, fixer les tarifs et les prestations. Puis elles sous-traitent le marché à des PME ou des autocaristes locaux, ce qui permet du développement local. Cela crée de l’activité. » Selon elle, « même Isilines ...
Il vous reste 75% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat dans le magazine VR&T n°586