« En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
05 Avr 2016
bus , Exploitation , Intercité , TET
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Article présent dans le dossier : Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
Sommaire
- Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat
- La Normandie veut prendre la main
- En Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, « il nous manque des éléments financiers et de fréquentation »
- Auvergne–Rhône-Alpes ne veut pas payer pour les Intercités
- Des interrogations en Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes
- La Bretagne prête à fournir du matériel TER
- Le Centre-Val de Loire refuse de reprendre des TET
- Nord-Pas-de-Calais–Picardie pose ses conditions
- Midi-Pyrénées–Languedoc-Roussillon dit déjà non aux restrictions des dessertes
- La prudence est de mise en Pays de la Loire
- Le « oui mais » de la Bourgogne–Franche-Comté
- Le train va devoir diviser ses coûts de moitié
- Autocars Macron : une demande (forte) concentrée sur quelques lignes
- La principale compétition se joue entre car et covoiturage
- Les chiffres clés
- « En termes d’offres, le marché du transport par car a explosé »
L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières a analysé les six premiers mois au cours desquels le marché du transport par autocar longue distance a été libéralisé. Elle a présenté le 21 mars son observatoire des transports et de la mobilité qui a vocation à terme à présenter régulièrement une analyse des fonctionnements des marchés qu’elle est chargée de réguler. Anne Yvrande-Billon, vice-présidente de l’Arafer explique les grandes tendances observées.
Ville, Rail & Transports. Quels sont les principaux enseignements que vous retenez quelques mois après la libéralisation du transport longue distance par autocar ?
Anne Yvrande-Billon. C’est une explosion du marché en termes d’offres : près de 700 liaisons sont commercialisées et un grand nombre de villes sont desservies dans le cadre d’un marché relativement atomisé puisqu’on compte six opérateurs (et cinq groupes). L’offre de transport, déjà conséquente, a été lancée en très peu de temps. Le marché a donc répondu très vite au lancement de la libéralisation.
On observe aussi un grand nombre de liaisons où la compétition est forte : on compte 197 liaisons où des opérateurs sont en concurrence (dont une où ils sont tous) et 13 où ils sont 5. Cela montre que les opérateurs ne se sont pas spécialisés sur des marchés de niche. Ils viennent sur ces marchés, où les prix sont pourtant bas, car ils estiment qu’il y a une demande latente et ...
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Retrouvez le dossier Cars, TER, Intercités. Les régions face à l’Etat dans le magazine VR&T n°586