La gare reste à l’étroit dans son quartier

On dit que la gare du Nord est mal née, du fait de la mésentente entre Hittorff et Rotschild. Quoi qu’il en soit, elle apparaît bien engoncée dans le bâti haussmannien. Affirmer la gare comme lieu de multimodalité alors qu’il n’y a presque pas de parvis, ce n’est pas simple. Certes, la gare est bien desservie par trois lignes de RER (B, D, E) et trois lignes de métro (la 2, mais avec une correspondance pénible, la 4 et la 5). Mais comment va-t-on organiser la dépose des taxis, des VTC ou des véhicules personnels ? Rien n’est aujourd’hui décidé, regrette Michel Babut, de l’AUT-IDF. Quant aux bus, ils arrivent aujourd’hui au sud de la gare, en descendant une rampe depuis la gare routière. Mais cette gare « que personne ne regrettera », reconnaît la Fnaut, doit céder la place à une nouvelle gare routière comme il se doit écoresponsable. Les bus en sortiront à l’est, par la rue du Faubourg Saint-Denis, déjà fort encombrée et qui va se trouver « embolisée », déplore Didier Le Reste qui annonce « une augmentation de 13 % des circulations de bus dans la rue ». Autre difficulté, de l’autre côté, à l’ouest. Les travaux de la gare vont avoir lieu en même temps que ceux de la rénovation de l’hôpital Lariboisière. Il faut s’attendre, toujours selon Didier Le Reste, à la « circulation d’environ 35 poids lourds par jour »,

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