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Ewa

Hausse de 5,2 % des minima de branche dans le transport urbain

Le réseau de bus de Montbéliard est exploité depuis 2017 par le groupe familial espagnol, Moventia.

L’Union des transports publics (UTP) a annoncé la signature avec quatre syndicats le 12 juin d’un accord prévoyant une revalorisation de 5,2 % des minima de branche. Ces syndicats ( SNTU-CFDT, FO-UNCP, UNSA, CFE-CGC) représentent plus de 64,16% des salariés de la branche.

Cette signature intervient après trois années sans accord. Les décisions unilatérales qui avaient alors été prises par l’UTP en 2022 et l’accord qui vient d’être signé « revalorisent les minima de branche de quasiment 9 % pour la majorité des coefficients et jusqu’à 14 % pour le coefficient d’entrée de grille au cours des 12 derniers mois« , précise l’organisation patronale.

Selon l’UTP, deux défis sont maintenant à venir : d’une part, mener une refonte des classifications des métiers du transport urbain car « celles-ci datent de 1975 et nécessitent d’être adaptées aux évolutions des métiers impactés par la décarbonation et la numérisation« ; d’autre part, apporter des réponses aux difficultés actuelles de recrutements. L’UTP a déjà lancé une grande campagne de promotion « faites bouger les lignes » pour communiquer sur l’attractivité de la filière. Et rappelle qu’en 2022, 4 500 embauches ont été réalisées, ce qui a fait croître l’effectif global de quasiment 1 000 personnes.

Ewa

Ouverture des marchés de transport de voyageurs : l’Autorité de la concurrence s’empare du sujet

chiffres cars macron 20189

Comment se passe la libéralisation des transports urbains, interurbains et régionaux de voyageurs ? Le gendarme français de la concurrence a décidé d’interroger les acteurs du marché. Elle lance une consultation publique jusqu’au 31 mars, avec toute une batterie de questions. Morceaux choisis.

Trains de voyageurs

Connaissez-vous le calendrier d’ouverture à la concurrence des transports ferroviaires régionaux dans votre région et/ou dans les autres régions françaises ? Qu’en attendez-vous ? Y a-t-il des obstacles ou des freins à l’entrée de nouveaux opérateurs ? Faut-il octroyer les marchés par lots ou confier l’intégralité d’un réseau de transport urbain à un opérateur unique ? Quels sont les équipements, installations et autres actifs susceptibles de procurer un avantage concurrentiel significatif à un candidat ? Quelles sont les informations stratégiques ou indispensables pour l’élaboration des offres ? Le cadre réglementaire relatif à la transmission de données est-il satisfaisant ?

Autocars « Macron »

Quelles évolutions économiques a connu le marché du transport interurbain par autocar librement organisé depuis l’entrée en vigueur de la loi Croissance et égalité des chances (dite « loi Macron ») du 6 août 2015 ? Le transport ferroviaire et le transport longue distance par autocar sont-ils concurrents ou complémentaires ?

Gares, pôles d’échanges multimodaux

Les gares ferroviaires de voyageurs et autres installations de service ferroviaire permettent-elles-il d’assurer des conditions de concurrence satisfaisantes pour les opérateurs, et une qualité de service satisfaisante pour les usagers ? Y a-t-il des obstacles ou des freins à l’accès de nouveaux opérateurs aux gares ferroviaires ou routières ? Quelles sont les contraintes qui peuvent empêcher le développement des pôles d’échanges multimodaux ?

Réponses à envoyer par mail avant le 31 mars 2023,
en précisant le nom de la société ou de l’organisation et votre secteur d’activité.

Les contributions ne seront pas publiées par l’Autorité de la concurrence. Mais le nom des entreprises ou organisations
pourront être cités dans son futur avis (sauf mention contraire express).

N.A

Ewa

La Cour des comptes épingle les choix « risqués » des transports toulousains

3e ligne métro Toulouse, desserte aéroport

La Chambre régionale des comptes d’Occitanie doit rendre public demain et après-demain des rapports sur Tisséo Collectivités, Tisséo Voyageurs et sur Tisséo Ingénierie, les transports toulousains, pour la période 2012-2016. Dans l’un de ces documents que nous nous sommes procurés (et qui seront aussi évoqués demain lors de la présentation annuelle du rapport de la Cour des Comptes), la Chambre se montre particulièrement sévère sur le choix de construction d’une troisième ligne de métro à Toulouse (image de synthèse ci-dessus), qualifiée de « pari sur l’avenir ».

Les auteurs du rapport jugent incertaine « la capacité de ce projet à orienter une part suffisante des 500 000 nouveaux déplacements quotidiens vers les transports en commun », ainsi que « l’aptitude des collectivités à en assurer le financement à hauteur de 3,864 milliards d’euros ». Ils engagent Tisséo Collectivités (l’autorité organisatrice des transports) à « mener à bien l’ensemble des études techniques préalables en vue de stabiliser le plan de financement du projet Mobilités ».

Contribution financière des collectivités

La Chambre régionale estime que « la forte hausse de la contribution de ses collectivités membres » (100 millions d’euros par an en 2017, 180 millions à partir de 2026) imposera à Toulouse Métropole « des choix difficiles portant sur les autres politiques dont il a la charge, au moment où il vient de signer un contrat avec l’Etat prévoyant une évolution maximale de ses dépenses de fonctionnement de 1,35 % par an pour 2018-2020 ». Elle s’inquiète également des niveaux d’endettement « particulièrement élevés » (avec un pic en 2026 de 2,92 milliards d’euros sur 19 ans). « Tel qu’il se présente, ce plan de financement prévisionnel n’est pas dénué de risques. Il doit être stabilisé », conseille-t-elle.


Procédures de marchés

Tisséo Ingénierie est critiqué par la Chambre régionale pour ses « procédures de marchés ne satisfaisant pas à l’obligation d’allotir » qui ont favorisé le regroupement de grandes entreprises dans un secteur déjà oligopolistique. A cause de cela, le marché de maîtrise d’œuvre « génie civil » de la troisième ligne de métro a fait l’objet d’une déclaration sans suites fin 2017, retardant d’un an la livraison, annoncée maintenant à 2025. Le rapport suggère même que ce projet « ne se ferait au mieux qu’en 2027 » en raison des retards accumulés en amont.

Recettes commerciales

Côté Tisséo Voyageurs, la Chambre juge sévèrement « des charges d’exploitation du réseau insuffisamment maîtrisées jusqu’en 2016 et des recettes commerciales faibles ». Les recettes ne couvraient que 30 % des charges d’exploitation, contre 35 % en moyenne dans les sept principaux réseaux de transport urbain de province, avec une recette moyenne de 0,60 euro du kilomètre. L’instance se félicite du nouveau système de tarification mis en œuvre en 2017 (intégrant une approche par niveau de ressources) et enjoint Tisséo à réduire la fraude (7 % des voyageurs en 2016, une perte de cinq à sept millions d’euros) tout en améliorant le taux de recouvrement des amendes (50%). Concernant les salariés de l’Epic, elle recommande notamment de poursuivre la maîtrise de la masse salariale et de mettre en place des dispositifs pour réduire l’absentéisme.

C. S

Ewa

CarPostal renouvelé à Agde

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La Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée (qui représente 20 communes et 72 000 habitants sur un territoire de plus de 370 km³) a décidé de renouveler pour 7 ans le contrat d’exploitation du réseau de transport attribué à CarPostal. Présent depuis 2010, CarPostal Agde proposera « un cadencement et une interconnexion renforcée entre les transports urbains, les TER et les TGV (notamment en provenance de Paris en période estivale) », explique dans un communiqué l’opérateur de transport public urbain et interurbain, dont la société mère est en Suisse.

Le contrat qui doit commencer le 1er mars représente un chiffre d’affaires cumulé de près de 18 millions d ‘euros. Cette année sera également marquée par le lancement du plan de renouvellement du parc qui doit durer jusqu’en 2022 et pour lequel CarPostal va consacrer 2,8 millions d’euros d’investissement.