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Ewa

Les chemins de fer italiens veulent investir plus de 100 milliards sur cinq ans en faveur du rail

Train de Trenitalia dans la gare de Vintimille @MhP

Plus de 100 milliards d’euros d’investissement en cinq ans en faveur du rail. C’est ce que prévoit le groupe Ferrovie dello Stato Italiane dans son plan stratégique 2025-2029, présenté le 12 décembre.

Sur les 100 milliards, 14 proviendront du plan de relance européen et les 86 autres à la fois par les FS mais aussi et surtout par l’Etat italien, son actionnaire. La majeure partie sera affectée aux infrastructures, a expliqué l’administrateur délégué et directeur général, Stefano Antonio Donnarumma.

Les FS visent une hausse de 30 % des voyageurs sur les lignes à grande vitesse italiennes et de 40 % en dehors de ses frontières. Le groupe est présent dans une trentaine de pays, dont la France, l’Allemagne et l’Espagne.

A l’horizon 2029, il table sur un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards d’euros et un bénéfice net de plus de 500 millions. Le groupe veut « renforcer la résilience du réseau ferroviaire et routier, améliorer la qualité de service, soutenir l’achèvement de l’infrastructure et promouvoir une mobilité de plus en plus durable », souligne-t-il dans un communiqué.

 

Ewa

Caroline Chabrol lancera les trains de la SNCF sur le marché italien d’ici deux ans

Caroline Chabrol

SNCF Voyageurs donne un nouveau cap à sa filiale SNCF Voyages Italia avec la nomination à sa tête, le 9 décembre, de Caroline Chabrol. La nouvelle directrice générale aura pour mission de « conduire le projet de développement d’une offre de trains à grande vitesse sur le marché domestique italien d’ici deux ans », indique la compagnie. 

Diplômée de l’École supérieure de commerce de Paris et de Sciences Po Paris, elle était jusqu’alors directrice de l’Europe du Sud, responsable des projets internationaux de TGV sur le développement de SNCF Voyageurs en Espagne et en Italie, après avoir notamment piloté la mise en place des premiers contrats de transport régional de voyageurs entre la SNCF et les régions françaises, puis occupé différentes fonctions au sein de SNCF Voyageurs, dont celle de directrice marketing des trains Intercités. Elle remplace désormais Jean-François Ancora à la direction générale de SNCF Voyageurs Italia, qui exploite depuis 2011 des trains à grande vitesse sur la ligne Paris-Milan, à travers la marque TGV Inoui. 

La SNCF compte lancer des trains sur les lignes à grande vitesse vers Turin, Milan, Brescia, Vérone, Padoue, Venise, Bologne, Florence, Rome et Naples. « Cette nouvelle offre pourrait toucher environ 10 millions de voyageurs italiens par an« , précise-t-elle. Se basant sur les données de la Sifet (Société italienne de physique et de transport), la compagnie française rappelle que le marché italien du transport ferroviaire représentait environ 6,5 milliards d’euros en 2023, soit une croissance de 5% par rapport à l’année précédente. Le taux de croissance annuel pourrait atteindre 4,5 % jusqu’en 2026, ajoute-t-elle.

En attendant l’arrivée des TGV nouvelle génération d’Alstom, les TGV M, la nouvelle dirigeante va devoir procéder à des recrutements pour tous types de postes. Une campagne nationale de recrutements va être organisée, indique SNCF Voyageurs. Un site sv-italia.com a également été lancé pour attirer des candidature et faire connaître la société auprès du public.

Ewa

La SNCF annonce son arrivée sur le marché ferroviaire italien à grande vitesse en 2026

TGV M
Paris Gare de Lyon

Déjà présente dans neuf pays européens, la SNCF poursuit son développement en dehors des frontières hexagonales pour profiter des marchés ouverts à la concurrence. Ainsi, trois ans après s’être lancée sur le marché ferroviaire à grande vitesse espagnol, la compagnie française annonce sa décision de s’implanter à partir de 2026 en Italie.

Elle vise les axes Turin-Milan-Rome-Naples avec, à terme, 9 allers-retours et Turin-Venise (4 allers-retours). C’est sa filiale existante italienne SNCF Voyages Italia (SVI) qui assurera ces dessertes, lancées progressivement. Ces axes, explique l’entreprise, correspondent au « plan de transport cible, demandé formellement à RFI (le gestionnaire du réseau ferré italien, ndlr) sous forme d’un accord-cadre, pour une durée de 15 ans ». Plus tard, la compagnie n’exclut pas la possibilité de desservir de l’Italie « dès que les infrastructures le permettront« .

La filiale de SNCF Voyageurs utilisera 15 rames TGV M commandées en 2022 précisément dans ce but et adaptées à l’Italie. Ces rames de dernière génération à deux niveaux ont été ajoutées à la commande initiale des 100 rames TGVM prévues pour la France.

SNCF Voyageurs connaît déjà bien le marché italien. Sa filiale SVI dessert chaque jour en TGV Inoui Paris, Turin et Milan. En 1995, la SNCF avait lancé avec Trenitalia une filiale commune Artesia, arrêtée en 2011 suite à des difficultés de gestion et surtout en raison de la décision de la SNCF de prendre une participation à hauteur de 20 % en 2008 dans NTV, concurrent privé de Trenitalia sur son marché national. La SNCF s’est retirée en 2015 de NTV alors très déficitaire, manquant l’occasion d’une belle plus-value quelques années plus tard. Fin 2021, réponse de Trenitalia qui attaquait le marché français en lançant des trains à grande vitesse Frecciarossa entre Paris et Milan avec arrêt à Lyon. Avec l’objectif de grignoter des parts de marché sur la ligne intérieure ferroviaire la plus profitable de la SNCF.

En repartant à l’assaut du marché transalpin, SNCF Voyageurs se retrouvera en concurrence avec Trenitalia, qui détient environ deux tiers des parts de marché de la grande vitesse, et NTV, qui roule sous la marque Italo, et appartient à hauteur de 50 % à l’armateur italo-suisse MSC. L’objectif est d’atteindre en 2030 une part de marché de 15%, indique dans un communiqué SNCF Voyageurs, en rappelant que « l’Italie représente un marché naturel et pertinent de plus de 56 millions de voyageurs par an en grande vitesse. C’est un marché dynamique, avec un réseau en développement qui offre des perspectives d’extension« …

MH P

Ewa

Cinq cheminots qui travaillaient sur les voies tués par un train en Italie

Visite de chantier de renovation de la ligne GRANVILLE PARIS le 14 Octobre 2015. Travaux au niveau du Mesnil St Martin d'Ecublei.

Terrible accident en Italie : un train a percuté et tué cinq agents qui réalisaient dans la nuit du 30 au 31 août des travaux sur la voie, en périphérie de Turin dans le nord du pays.

Le train, qui acheminait des wagons sur la ligne entre Milan et Turin, roulait à 160 km à l’heure lorsqu’il a heurté peu avant minuit les agents. Le conducteur, en état de choc, n’a pas été blessé.

L’entreprise RFI, gestionnaire du réseau ferré en Italie, qui a fait part « de sa profonde tristesse« , a confirmé que ces agents étaient employés par un sous-traitant. Plusieurs enquêtes sont en cours pour comprendre les causes de l’accident.

Ewa

Les transports face au coronavirus

Quel scénario adopter dans les transports alors que les foyers de contamination du coronavirus se multiplient en France? Jusqu’alors «en veille », la SNCF a annoncé le 27 février avoir « renforcé son dispositif de précaution et de protection » en fournissant des masques à ses personnels de bord sur les liaisons vers l’Italie du Nord ou en correspondance, ainsi que des flacons de gel désinfectant. La compagnie ferroviaire a également suspendu les voyages professionnels vers un certain nombre de pays et régions à risque, a-t-elle indiqué sur son canal d’informations internes. « Les agents de la Sûreté ferroviaire vont également en disposer », a-t-elle ajouté.

De son côté, Thello, filiale de la compagnie italienne Trenitalia qui assure des trains de nuit Paris –Milan – Venise et des trains de jours Marseille – Nice – Gênes – Milan, fournit aussi des masques et des gants jetables à ses personnels et assure sur son site internet mettre du gel antibactérien à la disposition des passagers.

La SNCF affirme également se tenir « prête, dans le cadre de son plan de continuité d’activité, à mettre en œuvre, à la demande des autorités publiques, toute nouvelle mesure permettant de lutter contre la dissémination du virus ». Interrogé en marge de la présentation des résultats 2019 de la SNCF, le PDG du groupe, Jean-Pierre Farandou, a insisté sur le fait que « c’est au gouvernement d’évaluer les risques d’épidémie dans le pays et de nous dire ce qu’il faut faire. C’est d’abord l’affaire des médecins, des spécialistes. Et nous nous adaptons ». Et le PDG du groupe de rappeler que « ce qui guide la SNCF, c’est la protection de ses clients et de ses salariés ».

Même tonalité du côté de la RATP où, après avoir fait l’inventaire des stocks (gants, masques, gel antibactérien… ), on est en train relayer plus largement des messages d’information et de prévention sur les canaux de communication habituels. Dès cet après-midi, des annonces sonores seront diffusées dans le métro. « Il s’agit de rappeler les bons gestes, se laver régulièrement les mains, tousser dans son coude, d’éviter de serrer les mains… », commente un porte-parole. « C’est au gouvernement qu’il appartient de décider de toute mesure supplémentaire« , ajoute-t-il.

Elisabeth Borne a d’ailleurs reçu les entreprises du secteur le 2 mars pour faire le point. L’occasion de confirmer que l’essentiel des dispositifs mis en œuvre pour le moment concerne des mesures d’information, d’anticipation et de prévention. « Il ne s’agit pas d’arrêter le pays » quand bien même des restrictions de circulation dans les transports publics seraient décidées si le coronavirus continuait de s’étendre en France, a assuré la ministre de la Transition écologique. « Différents scénarios sont envisagés » dans le cas d’un éventuel passage au « stade 3 » de l’épidémie, mais « il n’est pas question d’arrêter de faire rouler les trains« , a-t-elle ajouté. Il s’agit en « stade 3 » de « s’assurer que le personnel peut assurer le maximum de continuité des services de transports dans un contexte où on suppose que le virus circule plus largement dans la population« , a-t-elle encore expliqué.

Toutefois, l’inquiétude gagne certains salariés, comme dans l’Essonne où des chauffeurs ont exercé leur droit de retrait sur des lignes de bus exploitées par les opérateurs Keolis et Transdev. La ministre a souligné que les entreprises de transport recevaient des consignes des pouvoirs publics. « Quand les entreprises respectent ces consignes, le droit de retrait ne s’applique pas« , a-t-elle estimé, renvoyant au dialogue social.

MH P

Ewa

Tourisme ferroviaire. Le train des Merveilles à nouveau dans le circuit

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Reliant Nice à son arrière-pays, le train des Merveilles revient de loin. Ce TER qui sillonne les Alpes-Maritimes par un parcours des plus spectaculaires a été coupé l’hiver dernier par des chutes de pierres. Il est maintenant de retour et pourrait bientôt gagner l’Italie.

C’était le 30 janvier dernier. Du haut de la mal nommée falaise de Bon-Voyage, à la suite d’une période de sévères intempéries, des blocs de pierre de plusieurs tonnes s’effondraient à proximité de la voie entre la gare de Nice-Saint-Roch et Drap-Cantaron. Le risque d’autres chutes justifiait l’interdiction de toute circulation sur cette section de la ligne de Tende. Un préjudice d’abord pour les usagers habituels de la vallée de la Roya (abonnés, scolaires, étudiants…). Mais cette liaison TER constitue aussi pour les amateurs l’un des plus beaux circuits d’Europe. La construction de la ligne qu’emprunte le train des Merveilles, créé en septembre 2002 par la région Paca et la SNCF, jalonnée d’ouvrages d’art audacieux, a constitué un véritable exploit il y a plus d’un siècle. Et son parcours se distingue aussi par la traversée des paysages exceptionnels du parc naturel du Mercantour et le patrimoine auquel il donne accès : notamment à la vallée des Merveilles et au mont Bégo. Des sites où se trouvent à ciel ouvert quelque 36 000 gravures rupestres de l’âge du bronze et du cuivre inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Les habitants ont manifesté à plusieurs reprises ces derniers mois pour réclamer le rétablissement de leurs trains. Et consciente de l’impact sur le tourisme, la région Paca a bataillé pour la mise en service – juste à temps avant les fameux grands ponts du printemps – d’un nouveau circuit du train des Merveilles. De quoi le réintégrer à une offre de loisirs régionaux qui permet d’associer billets TER et activités saisonnières.

Le départ de Nice étant encore impossible, le parcours propose aux touristes, à un tarif spécial, un départ de la gare de Drap. Avec un pré-acheminement en autocar direct depuis Nice. Reste ensuite une heure trois quarts d’un voyage jusqu’à Tende commenté à bord, en français et en anglais, week-ends et jours fériés, par des conférenciers qui mettent en relief les attraits de ces Alpes d’Azur, font connaître leurs traditions, la flore et les animaux qui y vivent et les particularités architecturales de cette frontière avec l’Italie avec ses très beaux villages cramponnés aux pentes ou tapis au fond.

Arrivés en gare de Tende, les touristes sont invités à poursuivre en profitant de visites à la découverte du patrimoine de la petite ville mais aussi de Sospel et Breil-sur-Roya où l’écomusée consacré à l’histoire de la ligne franco-italienne Nice – Cuneo.

L’avenir de cette ligne héritière d’un passé compliqué, qu’emprunte partiellement le train des Merveilles n’est pas assuré pour autant. L’état de l’infrastructure impose depuis décembre dernier des ralentissements à 40 km/h sur 32 km. Et il continue de se dégrader. La remise à niveau coûterait, selon RFF, à quelque 27 millions d’euros pour la portion entre le sud de Breil-sur-Roya et le col de Tende. Et même si la région a proposé de participer, le financement n’est pas assuré. « Avec l’aide du député européen français Karim Zeribi, confie Jean-Yves Petit, nous étudions même la possibilité de faire passer la frontière italienne au Train des Merveilles en poussant son parcours jusqu’à la station touristique piémontaise de Limone à 15 km de Tende. Ce qui offrirait des correspondances ferroviaires intéressantes vers Cuneo et Turin. Et permettrait peut-être de décrocher quelque subvention européenne pour aider à pérenniser le train. » En attendant, cette saison, le train des Merveilles espère voir sa fréquentation reprendre son ascension. Le nombre de voyageurs avait grimpé de 19 000 en 2012 à 25 000 en 2013.

Chantal BLANDIN

 

Pour en savoir plus

Le train des Merveilles circule tous les jours de juin à septembre 
et les week-ends en octobre.

Tél. : 0 800 11 40 23 (tous les jours de 7h à 21h30).