Des mesures et des recommandations

La campagne 2015 de mesure de qualité de l’air d’Atmo Midi-Pyrénées Oramip permet de connaître l’exposition individuelle des habitants de l’agglomération toulousaine lors de leurs déplacements. Ses enseignements sont généralisables : ils montrent que ce sont toujours les automobilistes les plus exposés à la pollution. L’organisme de mesure recommande à tous les élus d’éloigner les cheminements cyclables et piétons des grands axes routiers. Quatrième agglomération de France par la population, Toulouse l’est aussi par l’exposition de ses habitants à la pollution, notamment aux oxydes d’azote (NO₂) et aux particules ultrafines (PUF). En revanche, elle s’en tire plutôt mieux pour les particules fines de diamètre inférieur à 10 microns (PM10), responsables des pics de pollution actuels. La raison ? Des vents favorisant leur dispersion, dont ne bénéficient pas d’autres villes de Midi-Pyrénées comme Montauban, Tarbes ou Lourdes qui ont connu en décembre plusieurs jours de dépassement du seuil d’information. Pour connaître plus précisément l’exposition individuelle des habitants de l’agglomération toulousaine lors de leurs déplacements domicile - travail, Atmo Midi-Pyrénées Oramip, l'association en charge de la surveillance de la qualité de l’air en Midi-Pyrénées, a réitéré en 2015 sa campagne de mesure de 2008. Elle vient d’en rendre publics les résultats. 15 000 mesures des NO₂, PM10 et PUF ont été effectuées sur des piétons, des cyclistes, des conducteurs de voiture et des usagers des transports en commun (bus, métro, tram, TER) pour les 41 trajets les plus représentatifs, les trois quarts des 608 000 déplacements quotidiens dans l’agglomération s’effectuant en voiture. En 2015 comme en 2008, tous polluants ...