Panama, le bon élève méconnu de l’Amérique latine
05 Mai 2017
Alstom , Bombardier , CAF , constructeur , Siemens
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Article présent dans le dossier : Amériques. La renaissance des transports publics
Sommaire
- Amériques. La renaissance des transports publics
- Trois décennies de croissance en Amérique du Nord
- Alstom, ambassadeur du savoir-faire français, enraciné outre-Atlantique
- Bombardier, un « canadien » plus européen qu’américain
- CAF, du Mexique aux Etats-Unis et à l’Amérique du Sud
- Les ambitions de Siemens en Amérique du Nord
- Un plan de charge basée sur des activités diversifiées
- San Francisco modernise son Muni Metro
- Amérique latine : de nouvelles réponses au défi des transports urbains
- Colombie : un marché prioritaire dans la région
- Medellín : des projets dans l’attente de financements
- Panama, le bon élève méconnu de l’Amérique latine
« La première ligne a été construite en 38 mois et sans dépasser le budget alloué », affirme non sans fierté Agustin Arias Chari, directeur des Projets de la société Metro de Panamá . Voulu par le président de la République, Ricardo Martinelli, le projet (15,8 km, 14 stations) a été adjugé sous la modalité du clés en main et placé sous la responsabilité de Roberto Roy, le président de Metro de Panamá.
Le métro est un vrai sujet d’orgueil national dans ce petit pays d’Amérique centrale (75 000 km2, 4 millions d’habitants).Pour la construction, plusieurs techniques ont été utilisées pour garantir les délais : standardisation des stations, utilisation des matériaux préfabriqués, optimisation de l’utilisation des deux tunneliers, etc. Le matériel roulant a été fourni par Alstom. La ligne a été inaugurée le 6 avril 2014 et la fréquentation (260 000 passagers/jour au lieu des 120 000 initialement envisagés) témoigne du succès.
La deuxième ligne (21 km, 16 stations) est actuellement en construction et la première phase devrait être achevée en avril 2019 selon Agustin Arias Chari. Le gouvernement travaille déjà sur le projet de la troisème ligne (25,8 km, 14 stations). « L’option choisie est un monorail de haute capacité », précise-t-il. Le projet est conçu par un consortium japonais et bénéficie d’un financement public japonais.Les autorités panaméennes ont prévu un réseau complet de huit lignes à horizon 2040. Panama est un exemple peu courant en Amérique latine de capacité à concevoir une vision à long terme et surtout de ...
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Retrouvez le dossier Amériques. La renaissance des transports publics dans le magazine VR&T n°599