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Ewa

Une mission sur le transport à la demande en Ile-de-France

Valérie Pécresse au siège de la région Ile-de-France

Lors des Assises sur le transport à la demande (TàD), qui se sont tenues le 31 mai au siège de la région Ile-de-France, sa présidente Valérie Pécresse a confié une mission sur le sujet à Brice Rabaste : vice-président de Seine-et-Marne, maire de Chelles et vice-président d’Île-de-France Mobilités, il est chargé d’évaluer le service avec notamment l’objectif de mieux connecter les territoires ruraux aux pôles d’activités, de transports et de services, de fiabiliser l’offre et de vérifier sa pertinence.

Depuis 2019, le TàD s’est développé lorsque les déplacements sont peu nombreux et trop diffus pour pouvoir bénéficier d’une ligne de bus et lorsqu’une collectivité le souhaite. Désormais, 70 % des communes de grande couronne disposent d’un TàD, 70 000 trajets sont effectués chaque mois, et 2 millions de voyages ont été effectués en TàD depuis la création du service, indique IDFM dans un communiqué.

Ewa

Strasbourg teste le transport à la demande à grande échelle

flexhop

La Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a mis en service le 14 novembre son offre de transport à la demande sur 13 communes périurbaines au sud de l’agglomération. Le service baptisé « Flex’Hop » sera disponible tous les jours et permettra d’effectuer des trajets en dehors des 12 lignes régulières de bus et de cars en place dans ce secteur. Les trajets seront construits sur réservation préalable, en fonction des demandes enregistrées sur une application dédiée. La prise en charge et la dépose des voyageurs se feront sur l’un des 84 arrêts desservis dans ces 13 communes. Le voyage sera facturé selon les mêmes conditions que sur l’ensemble du réseau.

La CTS a confié cette phase de test à un opérateur privé, Antoni, associé à Padam Mobility pour la fourniture de la solution numérique et du système de réservation. Le transport s’effectuera dans six véhicules dédiés, des minivans Nissan (six places) à motorisation électrique. Le test prévu jusqu’au printemps 2020 mobilise un budget d’un million d’euros. En cas de succès, l’extension à l’ensemble de l’agglomération coûterait 3,2 millions d’euros sur une année complète. « Ces financements proviennent du surplus inattendu de versement transport que nous avons perçu cette année », affirme Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg. Cet excédent de 5,7 millions d’euros résulte, selon l’élu, « de la bonne santé économique des entreprises sur notre territoire ». Une autre partie de la même ligne budgétaire sera affectée cet hiver à la mise en service d’une nouvelle ligne de BHNS entre la gare centrale de Strasbourg et le quartier européen, pour 1,7 million d’euros.

Olivier Mirguet

Ewa

La CATP enrichit son catalogue avec un logiciel de gestion du transport à la demande

TAD Toulouse

La Centrale d’achat du transport public étend progressivement son champ d’action. Après avoir référencé en juin dernier un logiciel de covoiturage, la CATP référence désormais aussi un logiciel de gestion du transport à la demande et de transport de personnes à mobilité réduite.

« La solution référencée est le logiciel 2Tad développé par l’entreprise française Ubitransport », indique la CATP dans un communiqué. L’association créée en 2011 sous l’impulsion d’Agir, explique avoir fait le choix de cette solution « simple et souple », après avoir mené une consultation démontrant que c’est le produit « le plus complet et économique du marché ».

Ewa

Transport à la demande : Padam signe un gros contrat avec l’Ile-de-France

© Flexigo

Un futur concurrent d’Uber en grande couronne ? C’est ainsi que Laurent Probst, directeur général d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), qualifie le nouveau service de transport à la demande (TAD) qui doit être progressivement déployé dans les zones peu denses ou excentrées de la grande couronne francilienne et intégré dans la carte Navigo. La solution logicielle est développée par la start-up Padam qui, associée à l’ingénieriste Setec ITS, signe ici son plus gros contrat (montant non communiqué).

La centrale de réservation, Flexigo, doit être lancée à l’été 2019 dans la région capitale avec trois offres de TAD « en cours de définition », indique Ile-de-France Mobilités dans un communiqué. Elle devrait être ensuite élargie pour rassembler dix opérateurs d’ici à fin 2019, puis « 40 environ en quatre ans ».

« Contrairement à des lignes de bus classiques, les véhicules de plus petite taille adaptent leurs itinéraires et horaires en fonction des requêtes des voyageurs, par téléphone ou depuis une appli dédiée. […] Ils ne suivent pas des lignes régulières mais adaptent les itinéraires en fonction des réservations », explique IDFM. Une solution dynamique pour que les opérateurs puissent adapter en temps réel leurs flottes de véhicules (des minibus en Ile-de-France).

« Cela va permettre de montrer les capacités de notre technologie sur un service de transport à la demande de très grande échelle », poursuit Grégoire Bonnat, PDG et cofondateur de Padam. La start-up qui a réalisé deux levées de fonds (avec Setec et Siemens Mobility), emploie aujourd’hui 25 personnes. Elle a expérimenté ses solutions à Bristol (GB) avec RATP Dev en 2016, et signé ses premiers contrats en 2018 avec les villes de Saint-Nom-la-Bretèche (Yvelines) et Orléans (Loiret). Depuis début 2019, Chelles, Meaux (Seine-et-Marne), et la métropole de Lille ont aussi signé pour des lignes de bus fixes « virtuelles » et un service de soirée à la demande (lire l’article).

Padam nourrit des objectifs très ambitieux avec plus de 20 contrats dans son viseur d’ici à fin 2019.

N.  A.

Laurent Probst, invité du prochain Club Ville, Rail & Transports, le 22 février à Paris

Le directeur général d’Ile-de-France Mobilités évoquera notamment la transformation de la billettique. En savoir +

Ewa

Berlin teste un système de mobilité partagée à la demande

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Une énième start-up « disruptive » dans le domaine des transports ? On pourrait le croire avec le lancement cet été à Berlin d’Allygator Shuttle, une flotte de minibus Le client réserve via une application un véhicule et le partage avec des usagers, qu’un algorithme regroupe en fonction de leur destination. Ses créateurs, Maxim Nohroudi et Tom Kirschbaum, souhaitent à terme séduire les villes en proposant un dispositif palliant les lacunes de leur réseau de transports.
Avec leur société Door2Door, créée en 2012, ils ont misé sur la cartographie collaborative (TrackYourCity) et un système, baptisé Ally, exploitant les données de géolocalisation pour optimiser le trajet en comparant les modes de transports – voitures, taxi, métro, et bus mais aussi vélo et carsharing. Avec 15 véhicules, Allygator n’est pour l’instant proposé que le soir, les vendredis et le week-end, pour 10 centimes d’euros par kilomètres. Une solution de mobilité partagée à la demande, telle que l’a évoquée le Forum international des transports dans une étude de juillet 2016, vantant son impact sur les transports publics.

Gilles Bouvaist, à Berlin

www.allygatorshuttle.com
 

Ewa

Las Vegas : Transdev remporte le transport à la demande pour PMR

Peut-être la commission transport du sud du Nevada (RTC) ne voulait-elle pas mettre tous ses œufs dans le même panierfrançais. Toujours est-il que Transdev fait son retour à Las Vegas,…  …après avoir perdu, l’été dernier, le contrat d’exploitation du réseau de bus, dans une partie de la célèbre ville américaine, au profit de son concurrent français Keolis.

Le 24 avril, la commission a donc attribué, à l’unanimité des membres, le contrat de transport à la demande des personnes à mobilité réduite de Las Vegas, à Veolia Transportation, filiale locale de Transdev. A partir d’août, il remplacera First group qui opérait jusqu’à présent ce marché à Las Vegas.

Le contrat remporté par Transdev, d’un montant de 409 millions de dollars sur dix ans est « l’un des plus gros contrats de transport de personnes à mobilité réduite aux Etats-Unis (un million de passagers par an) », explique l’opérateur de transport. D’une durée de cinq ans, ce contrat comprend deux clauses de reconduction de trois et deux ans. Veolia Transportation se voit confier l’organisation des horaires ainsi que l’entretien et l’exploitation. Le groupe emploiera 570 personnes dont 449 chauffeurs qui conduiront 308 véhicules.

En comparaison, le contrat pour les bus classiques devrait rapporter, à Keolis, 235 millions de dollars sur cinq ans, renouvelable lui aussi.

On l’aura compris, le transport à la demande PMR n’est pas un parent pauvre du réseau de bus classique. La population américaine est vieillissante, éprouve donc des difficultés à se déplacer, ou est sujette à des problèmes de santé, comme l’obésité par exemple. Le recours au transport à la demande dédié au PMR, ce que les américains appellent le paratransit, est en croissance constante.

« Nous sommes très heureux de revenir à Las Vegas », a déclaré Ken Westbrook, président du pôle transport de Veolia Transportation. « Nous avons prévu de mettre en oeuvre des technologies plus modernes, d’améliorer la sécurité et la formation et de renforcer notre culture de la relation client. Notre objectif est d’accroître la fiabilité et l’efficacité du transport des personnes à mobilité réduite tout en optimisant la fiabilité du service et le confort de nos passagers

Pour Jean-Marc Janaillac, Pdg de Transdev. « Ce nouveau contrat remporté dans le transport à la demande aux USA conforte Transdev dans son rôle de numéro 1 du secteur. Après Baltimore, Washington D.C, Seattle, la Nouvelle Orléans et le comté de Nassau ; Las Vegas nous encourage davantage à faire du transport à la demande un axe de développement prioritaire ».

Ewa

Transdev en avance sur son plan de redressement

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L’opérateur de transport public Transdev a présenté le 9 avril ses résultats 2013. Les pertes nettes atteignent 130 millions d’euros contre 390 millions en 2012. class= »MsoNormal »>
 

« S’il reste négatif, notamment en raison de l’impact des résultats de la SNCM, ce résultat est supérieur à ce qui était prévu dans le cadre du redressement », indique Jean-Marc Janaillac, le PDG du groupe.

Transdev a réduit sa dette, la faisant passer de 1,9 milliard à 1,1 milliard d’euros aujourd’hui. Ce redressement financier a été possible grâce à l’amélioration des résultats et à l’augmentation du capital de 560 millions d’euros consentis par les actionnaires, Caisse des dépôts et Consigantions et Veolia Environnement. Même s’il a pris du retard, le programme de cession d’actifs y a aussi contribué : les activités en Belgique viennent d’être vendues, et la cession des actifs en Suède et en Finlande devrait aboutir dans le courant de l’année.

Transdev va désormais se concentrer sur les pays européens « matures », en premier lieu la France (Un pays qui pèse de plus en plus dans le chiffre d’affaires avec la politique de cessions d’actifs à l’étranger) et les Pays-Bas. Le groupe va cibler aussi « les pays développés à potentiel comme les Etats-Unis et l’Australie, enfin les pays émergents, comme l’Amérique Latine et l’Asie ».

L’année dernière, Transdev a également achevé sa réorganisation avec notamment la restructuration autour de 16 pôles régionaux « implantés au plus près des équipes ». Parmi les nouveautés, le groupe a également créé une direction de la performance « qui témoigne de la priorité donnée à l’amélioration de la performance des opérations », souligne Jean-Marc Janaillac.

Cette année, la priorité est donnée à la poursuite de la stratégie sur le métier ainsi qu’au redressement financier. Transdev va notamment continuer à revoir tous les contrats déficitaires en France car il n’est pas question de perdre de l’argent. Pas question non plus, selon Jean-Marc Janaillac, de « se faire plus grand que l’on est », référence directe à son principal concurrent Keolis qui mène une politique de développement au pas de charge mais parfois au détriment, laisse-t-il entendre, de ses finances. A Valenciennes, Transdev a trouvé un accord avec la collectivité pour sortir du contrat qui sera remis en jeu à la fin de l’année. Autre exemple compliqué, à Reims par exemple, Transdev ne souhaite pas sortir du contrat mais en revoir les avenants.

Le groupe a plusieurs grands rendez-vous programmés en 2014, dont la réponse à l’appel d’offre de Bordeaux et le renouvellement du contrat de Dublin. Il va également participer à la mise en service du métro de Mumbai avant l’été, du tramway de Besançon et d’une nouvelle ligne de tramway à Grenoble.

Cette année devrait être celle du retour à l’équilibre, soit avec un an d’avance par rapport aux projections initiales. 

 

Pour en savoir plus : Retrouvez également l’actualité de Transdev et ses projets de développement dans le transport à la demande et dans les liaisons par autocar dans le prochain numéro de Ville, Rail & Transports de mai.